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Septembre 2022 – notre premier post!

Il fait droit aux opprimés ; Il donne du pain aux affamés ; L’Éternel délivre les captifs. (Psaume 146 :7)

Alors il fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains, et, après avoir rendu grâces, il les rompit, et les donna à ses disciples pour les distribuer ; et ils les distribuèrent à la foule. (Marc 8 :6)

Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire, j’étais étranger, et vous m’avez accueilli, j’étais nu, et vous m’avez vêtu, j’étais malade, et vous m’avez visité, j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. (Matthieu 25 :35-36)

En méditant ces paroles qui me touchent profondément, ça tourbillonne dans ma tête… mais quelques éléments me percutent particulièrement : c’est maintenant, dans le présent ! C’est au travers de chacun de nous ! C’est une danse sorte de danse avec Dieu et avec notre prochain, quel qu’il soit, dans laquelle intervient la puissance de Jésus ! C’est un chemin de foi qui commence par la proclamation et la reconnaissance pour ce qui n’est pas encore visible à nos yeux mais qui est néanmoins, déjà réel. Et qui se poursuit dans la prise de risque du passage à l’acte…

Chers amis, cela pose mieux que toute autre chose le décor de ce que nous souhaitons partager avec vous.  Probablement vous savez déjà que nous avons depuis plusieurs d’années sur le cœur le projet de partir au Brésil. Mais pour la plupart cela reste une curiosité assez floue… vont-ils vraiment partir ? pourquoi partir au Brésil ? et bien d’autres questions sans réponse… le but de cette lettre, la première d’une série, est de répondre au fur et à mesure à plusieurs de ces questions (dans la mesure dans laquelle nous pouvons le faire aujourd’hui) mais surtout de partager et impliquer l’église d’Echallens (et quelques autres amis d’ailleurs !) dans notre projet.

Quelque part nous avons à cœur de faire ce que nous ferons au Brésil, en tant « qu’envoyés » de l’E3, qui est notre église ici en Suisse. Nous aimerions que ce lien reste vivant, que plusieurs personnes dans l’église et en Suisse prennent à cœur de nous porter dans la prière, dès maintenant et dans les années à venir. Pourquoi ? Parce que nous en avons grandement besoin ! Sagesse, discernement, courage, protection, provision, autant de choses pour lesquelles nous prions. Vos prières et votre amitié ne remplacent pas notre relation et notre recherche d’intimité avec le Seigneur, mais elles peuvent grandement contribuer à nous porter et faire bouger bien des choses… et qui sait au futur qu’est-ce qui pourrait se passer grâce à ce pont par-dessus l’Atlantique ?

Ce chemin de foi, auquel nous faisions allusion plus haut, commence à devenir très concret pour nous. Ça bouge par ici en Suisse et ça bouge au Brésil ; certaines choses bougent pour la première fois depuis que nous portons dans notre cœur le projet de partir. Nous avons le sentiment que cette fois les portes sont en train de s’ouvrir mais également que beaucoup reste à faire et si on ne regarde que la réalité concrète, visible, cela pourrait nous décourager à bien des égards. Juste 7 pains ce n’est pas grande chose… Mais notre prière est celle qu’Élisée fit pour son serviteur : que le Seigneur ouvre nos yeux à la réalité du Ciel, à tout ce qui existe déjà dans la réalité de Dieu. Et notre volonté est de vivre sur cette terre, tout particulièrement dans les mois à venir, avec la foi que ce qui « n’existe pas encore » fera irruption dans notre réalité. Concrètement cela signifie oser passer à l’acte. Et certainement que ces paroles sont vraies à une échelle beaucoup plus large que notre parcours de vie personnel, de couple et familial. Elles le sont pour chacun d’entre nous.

Tout d’abord une petite présentation pour ceux qui ne nous connaissent pas ou peu (pour les autres, si vous êtes pressés vous pouvez passer au paragraphe suivant !).

Fabien est né à Vevey, en 1981, mais ses parents (Jean-Claude, suisse et Licia, italienne) ont assez vite décidé de partir en Italie pour y travailler en tant que missionnaires. Il a donc vécu pratiquement toute sa vie en Italie, où en 2004, deux ans après avoir connu Wilma, il se marie avec elle. En 2008 il termine ses études en médecine à l’université de Florence et les deux décident de venir habiter en Suisse pour un « temps ». L’idée de partir au Brésil pour y servir était déjà présente dans leurs discussions et dans leurs cœurs déjà à ce moment. Ils pensaient rester en Suisse 5 ans, le temps pour Fabien de terminer son FMH en médecine interne et générale… mais le parcours de préparation était bien plus long que cela.

Wilma, quant à elle, est née au Brésil, dans le Minas Gerais, en 19XX, elle aussi d’une famille chrétienne. Vers ses 18 ans elle décide d’aller en Italie avec sa sœur aînée pour chercher du travail et c’est quelques années plus tard qu’en cherchant une église à fréquenter dans les alentours de Florence elle rencontra un remarquable garçon (plein de cheveux à cette époque, il y a des photos qui le prouvent !) qui jouait du piano et étudiait la médecine…

Dès le début de notre relation, notre foi commune a été un élément très fort dans notre relation et dans notre projet familial. Pour notre mariage, le verset que nous avions choisi était Ecclésiaste 4 :12 « la corde à trois fils ne se rompt pas facilement. ». Et ainsi cela a été jusqu’ici : le Seigneur a toujours été le 3ème fil qui a fait que notre corde ne s’est jamais rompue. Nous avons tous les deux, depuis longtemps, un profond désir de servir les autres, afin de manifester l’amour de Dieu pour chaque personne. C’est ce que nous voulons faire au Brésil, ce qui fait vibrer notre cœur, mais que nous ne cessons d’apprendre et de pratiquer déjà ici en Suisse, tout au long de ces années.

Et tout au long de ces années en Suisse… nous avons aussi eu 3 enfants ! Chiara, de 2009, Lucas, de 2011, et Amélie, de 2013. Les plus attentifs auront remarqués qu’il y a un nom en italien, un en portugais et un en français. C’est depuis leur naissance que nous les préparons à la possibilité d’un départ et que nous essayons de les aider à immerger leurs racines dans les trois cultures et langues qui composent notre idéntité familiale. Si ces années en Suisse nous ont fait beaucoup grandir, c’était certainement grâce à plein de rencontres et opportunités merveilleuses et enrichissantes, mais aussi grâce à nos trois enfants qui nous ont à plusieurs reprises comme « obligés » à grandir avec eux, se remettre en question, changer…

C’est clair qu’on pourrait dire beaucoup plus ! Si vous voulez mieux nous connaître n’hésitez pas à venir vers nous et à vous inviter (oui, c’est ça !) pour venir une fois manger chez nous !

Mais pour en revenir au présent: qu’est-ce qui est en train de bouger ? Plusieurs choses :

  • Depuis quelques années Wilma a travaillé à la traduction en langue portugaise du livre « Honneur et puissance » de Thierry et Monique Juvet. La nouveauté est que la publication avance à grands pas. Nous avons trouvé la maison d’édition, avons déjà une proposition de contrat, nous sommes en bonne voie pour avoir des pasteurs très connus au Brésil qui soient d’accord d’écrire une préface pour l’édition en portugais. Cela nous réjouit énormément ! Ce livre est pour nous source d’inspiration et sera matière de construction pour une culture, un langage relationnel qui sera la structure de notre projet missionnaire, quel qu’il soit exactement. Le livre contribuera aussi à financer en partie notre projet puisque Thierry et Monique ne demandent que les droits d’auteurs sur les ventes du livre en portugais.
  • Nous avons établi un premier pont avec une église au Brésil, la « Chacara Primavera » qui fait partie de l’église presbytérienne du Brésil, c’est la dénomination d’origine de Wilma. C’est une église que nous observons avec attention depuis longtemps car elle a une vision et une sensibilité ecclésiastique et missionnaire qui résonne beaucoup en nous (avec d’ailleurs bien des points en commun avec l’E3), très dynamique, solide et qui cherche à impacter de manière pertinente la ville de Campinas et pas que… en effet ils œuvrent passablement pour l’implantation de nouvelles églises, même à distance, ainsi que dans l’implémentation de plusieurs projets sociaux. Nous avons commencé à discuter avec un des pasteurs de l’église qui s’occupe de mission et des relations avec personnes résidant à l’étranger. Le premier contact a été très positif et nous croyons que ce lien pourra nous être très utile dans les mois et années à venir.
  • Au sein de notre famille les choses bougent aussi, même si là c’est un chemin beaucoup plus continu et progressif. Nous sommes reconnaissants de voir que le Seigneur nous bénis grandement à ce niveau en nous aidons à prendre conscience, changer, voir différemment… et le résultat de tout ça c’est une plus grande paix, au sens hébreu du shalom, au sein de la famille. Et ça se ressent dans les relations, dans la croissance et le développement de nos enfants (mais comme on disait plus haut, aussi le notre!). Les trois arrivent à se projeter au Brésil et sont partie intégrante de nos rêves, ou mieux : ils rêvent avec nous. Les liens familiaux se renforcent et pour nous cela est primordial. Parce que le bateau sera bien secoué dans une année… et parce que tout projet que nous pourrions développer au Brésil pour exprimer compassion aux autres ne pourrait ne pas commencer par la compassion que nous avons vis-à-vis de notre propre famille.
  • Pour ce qui concerne mon travail de médecin généraliste, depuis mai 2021 à Baulmes, il y a aussi une ouverture tout à fait nouvelle : il semble fort probable que j’ai enfin trouvé une collègue qui reprendra ma place au cabinet. Nous sommes en train de confirmer tout ça et nous accorder sur les détails pratiques mais en principe je quitterai le cabinet fin juillet 2023 et nous allons vraisemblablement quitter la Suisse au courant du mois d’août. Je suis très reconnaissant pour cette perspective : j’ai repris en mai 2021 un cabinet qui était presque entièrement à « construire », je m’y suis donné à fond, comme si ça devait être mon cabinet, dans le but qu’il puisse attirer d’autres collègues et que quelque chose de bien pour la population locale reste et perdure au-delà de mon départ… et enfin tout cela se réalise ! Le cabinet est fonctionnel, fleurissant, jouissant d’une excellente réputation auprès de la population. On a du plaisir à y travailler, l’équipe est petite mais bien soudée. Et maintenant, enfin, quelqu’un a envie d’y venir et reprendre ma place (alors que pendant des années la commune a cherché sans succès de recruter des médecins).

… mais… cet élément, quoi que réjouissant, rend d’un coup beaucoup plus concret le projet et les aiguilles du compte à rebours beaucoup plus bruyantes. Cela rend plus concrets et imminents aussi les défis, dont nous avions déjà conscience, mais qui restaient jusqu’ici sur la ligne de l’horizon. Parmi les multiples défis, en voici quelques-uns en particulier que nous voulons partager avec vous:

  • Un premier défi, très pratique, est d’ordre économique. Nos seules économies à ce jour sont représentées par un appartement assez chic dans un immeuble à Uberlândia que nous avons acheté avec un beau-frère qui habite la ville (avec le prix que cela coute au Brésil, ici on achèterait tout au plus un garage très chic). L’idée ce n’est pas d’aller y vivre, même si cela pourrait être une éventuelle solution provisoire à notre arrivée. Notre rêve serait plutôt de le revendre et d’acheter un bout de terre en bordure de ville pour y construire notre maison et pouvoir aussi y développer une micro-ferme (nous y reviendrons plus en détail plus bas). Notre objectif primaire avant notre départ est de partir sans laisser de dettes en Suisse et en ayant de quoi financer notre déménagement (le prix de l’entreprise et du container s’élève autour de 12000.-). Notre objectif secondaire serait d’arriver à mettre encore quelques liquidités de côté pour assurer nos premiers mois sur place. Quand nous parlons de dettes, il s’agit essentiellement des impôts qui nous restent à payer. Étant indépendant cela traine un peu plus pour faire la déclaration et pour avoir la décision de taxation de l’office des impôts et jusqu’ici cela a été toujours impensable de payer les acomptes. Sans rentrer dans les détails notre situation se trouve à mi-chemin entre le possible et l’impossible. Mais comme rien n’est impossible à Dieu, cela signifie que c’est possible ! Humainement il y aurait de quoi en perdre le sommeil (et j’avoue que ça nous l’a enlevé pendant une ou deux nuits) mais nous voulons vraiment compter sur le Seigneur sur ce point : s’il ouvre les portes, il ne négligera pas ce point, il sait ce dont nous avons besoin. De notre part nous essayons de plus en plus de serrer la cingle au niveau de notre budget (nous n’avons jamais fait des folies ou vécu au-dessus de nos moyens, mais on peut toujours faire mieux). Mais il y a clairement une partie de tout cela qui échappe à notre contrôle. Nous prions pour plus de sagesse, intelligence dans l’administration… et que le Seigneur pourvoie au nécessaire.
  • Un deuxième défi est la reconnaissance de mon diplôme de médecin, là aussi il y a des choses qui bougent doucement… jusqu’à ces dernières semaines. Les choses semblent enfin accélérer pour que je puisse obtenir la reconnaissance via une université (j’étais inscrit sur une liste d’attente dans laquelle j’étais 800° au départ et 794° une année plus tard, mais en juin j’étais 402° et actuellement je suis 372° : à ce rythme d’ici la fin de l’année ça sera mon tour !). La solution de replis reste celle de faire l’examen de revalidation, le « Revalida », une fois sur place. Cela impliquerait passer quelques mois sans pouvoir travailler en tant que médecin. À moins de trouver une place de travail dans une ONG, mais pas certain qu’il y en ait qui travaillent dans la région d’Uberlândia. Pour cela nous prions que le Seigneur ouvre aussi un chemin pour que je puisse travailler comme médecin au Brésil.
  • Un troisième défi est de profiter profondément de cette année pour que le Seigneur nous équipe encore et d’avantage. Avant tout sur le plan spirituel, car nous sommes conscients que de nombreux défis nous attendent au Brésil, particulièrement à ce niveau. Nous aspirons à une plus grande intimité avec Dieu dans nos vies personnelles (nous y incluant bien sûr les enfants !), mais aussi dans notre vie de couple et dans notre vie familiale. Nous comprenons combien il est important d’apprendre à voir ce qui existe dans le Ciel et de l’amener, en le vivant, sur la terre, pour ne pas sombrer dans le découragement face à l’injustice et à la souffrance qui sont en revanche immédiatement évidentes à nos yeux, tout autour de nous. Nous y sommes confrontés quotidiennement et y étant très sensibles tous les deux nous sommes conscient de combien cela pourrait susciter en nous de la peur ou du découragement.
  • Un quatrième défi est représenté par l’effervescence de la situation politique et sociale au Brésil. Le 2 octobre prochain il y aura les élections présidentielles mais aussi des gouverneurs des différents états ainsi que pour renouveler le parlement. Il serait trop long de résumer ici tout ce qui s’est réellement passé au Brésil ces dernières années (et bien avant). Mais nous nous limitons à vous encourager à prier avec nous pour que Bolsonaro soit réélu et qu’encore et d’avantage de personnes intègres et réellement au service du pays puissent occuper des positions clé dans les institutions. Les enjeux sont majeurs : si la gauche devait reprendre le pouvoir, le Brésil risque fort de suivre le triste destin de tous les autres pays d’Amérique latine où la gauche a pris le pouvoir, comme la Venezuela, la Bolivie, ou plus récemment l’Argentine pour n’en citer que quelques-uns. Comme nous aimons répéter : ne vous fiez pas à ce que vous entendez et lisez dans les journaux, la réalité est bien différente et plus complexe ! Si vous souhaitez en savoir plus c’est très volontiers que nous nous tenons à votre disposition pour vous partager notre compréhension de la situation, issue de centaines d’heures (ce n’est pas une hyperbole !) de lecture, documentaires, écoute de programmes radios etc.
  • Un cinquième défis est celui de nous préparer tous à vivre les deuils que nous aurons à faire. Il y en a vraiment pleins, pour chaque membre de la famille à son échelle. C’est tout à fait normal : il n’y a pas de véritable choix si on ne doit renoncer à rien. Que nous puissions vivre tout cela dans la paix, en nous portons et encourageant les uns les autres.

Quant au projet en lui-même, nous discernons deux sphères distinctes dans notre volonté d’aller au Brésil, qui pourraient aussi dans une certaine mesure s’entrecouper.

  • Il y a certainement un projet familial dans notre décision d’aller au Brésil. Cela découle d’un souhait de se rapprocher et réunir la famille de Wilma. Nous allons plus loin que ça et avec plusieurs membres de la famille nous rêvons d’acheter une terre, y construire une maison par famille et des espaces de vie communes. Tout particulièrement nous aimerions y cultiver et élever du petit bétail, en faire une petite ferme communautaire qui servirait à nous assurer une bonne partie de la nourriture, tout au long de l’année, mais qui (et en cela ça pourrait faire partie du projet) pourrait aussi devenir un lieu d’accueil et de formation. Nous aimerions que ce soit en bordure de ville, parce que nous ne voulons pas vivre déconnectés de la ville, mais ce genre de terrain n’existe pas en plein centre urbain.
  • Mais il y a surtout un projet missionnaire, une volonté profonde de se mettre au service d’une communauté locale tout en témoignant l’amour du Seigneur et la puissance de son Règne. Cela passera par un volet tourné vers les soins médicaux, dentaires (et possiblement d’autres sortes) mais avec une attention particulière au fait que, au fond, chaque personne recherche le shalom et en appliquant le concept de shalom à celui de santé. En suivant ce concept nous voudrions développer le projet dans 4 directions complémentaires : être des facilitateurs de la paix avec soi-même, avec les autres, avec la création et avec Dieu. Cela implique la collaboration avec une église locale, voir l’implantation d’une nouvelle église (avec probablement l’aide et le support précieux de la Chacara Primavera), mais aussi le développement de projets autour de l’éco-agriculture, ou des écoconstructions (qui offrent plusieurs avantages, dont celui d’un faible coût et d’un fort besoin de main d’œuvre qui bien se prête à stimuler l’entraide dans une communauté). Cela implique que nos rôles respectifs, nos métiers vont probablement devoir changer, se réadapter. Wilma s’intéresse de plus en plus à la relation d’aide et moi je suis très attiré par la permaculture et l’écoconstruction, deux domaines dans lesquels je n’ai pourtant quasi aucune expérience. Cela implique le besoin de collaborateurs, avec diverses compétences et qui soient prêts à y mettre de leurs temps et de leur énergie de manière bénévole. Cela implique, enfin, un style et un niveau de vie différents de ceux que nous avons actuellement.

Voilà, c’était un peu long, mais l’essentiel est dit pour l’instant. Nous tenons à vous donner ces prochains mois des nouvelles de manière beaucoup plus régulière. Nous nous tenons à l’écoute du Seigneur, conscients que cela peut aussi passer par vous. Vos retours, encouragements, paroles sont bienvenus que ce soit par whatsapp, par émail, téléphone ou en vous accueillant chez nous à Baulmes !

Dans l’attente, nous tenons à vous exprimer toute l’affection et la gratitude que nous avons pour votre vie et pour votre amitié !

Que le Seigneur vous bénisse, que son shalom soit réel dans vos vies et un témoignage devant tous les hommes à la gloire du seul qui est glorieux, de Celui qui est Bon, d’une bonté sans faille.

Fabien et Wilma Saillen Valverde