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Avril 2024 – Regarde les oiseaux…

Chers amis,

Déjà avril ! Combien de choses à vous raconter ! Avant tout, nous espérons que vous allez bien et sommes heureux que vous soyez “là” avec nous en prenant du temps pour lire ces lignes !

Voici un résumé de ce qui s’est passé au Brésil depuis notre dernier post…

Les fêtes de fin d’année des deux cadeaux inattendus

Pour commencer nous avons fêté Noël ici à Uberlandia, avec la famille sur place et le traditionnel défi de construction de maison de Noël en biscuit, chocolat et autres douceurs. Il s’agit d’une compétition en deux équipes, filles contre garçons. Cette année ce sont les filles qui ont gagné, vous serez probablement du même avis en regardant les photos ! En tout cas l’ambiance était là !

Juste après Noël nous partions pour nous retrouver avec une très grande partie de la famille Valverde, afin fêter les 100 ans du grand-père Valdemar ! Ce derniers et ses enfants avaient loué pour la famille une grande maison à la campagne où nous avons passé une semaine pour fêter Valdemar ainsi que la nouvelle année. La fête avait lieu à Caratinga, toujours dans l’état de Minas Gerais mais à 12 heures 30 de voiture de chez nous ! Un long voyage, d’une traite…

Ce fut un temps de retrouvailles, de partages de mémoires, de jeux de société ou match de volley intergénérationnels, de moments de louange spontanés… de rires et de moments émouvants autour de Valdemar, qui porte très bien ses 100 ans, raconte plein d’histoires avec force détails, cite par cœur des centaines de versets de la Bible…qu’il lit sans lunettes !
Rien de mieux que quelques photos pour vous mettre un peu dans l’ambiance.

L’endroit était aussi très beau et la nature brillait de ses multiples verts éclatants grâces aux pluies abondantes de l’été.

Mais il y avait aussi une surprise qui nous attendait dans cette maison de campagne : un petit chiot couleur caramel, venu de nulle part ! Il est resté avec nous pendant toute la deuxième partie de la semaine, et nous avons fini par l’adopter à la grande joie des enfants. Nous avons décidé de l’appeler Duque (en portugais cela se prononce « Duki »). Deux semaines plus tard c’est Lucas qui me parle d’un « très beau chiot au poil noir » qui se promène dans notre rue, sans propriétaire, juste une voisine qui lui donne à manger devant sa maison mais qui ne peut pas s’en occuper à long terme. La vidéo vous montre la première rencontre entre Duque et Barão (c’est comme ça que du coup nous l’avons appelé, pour rester dans le registre des nobles !) et vous comprendrez pourquoi nous avons craqué à nouveau et décidé de le garder également avec nous.

Certes deux chiots c’est de l’investissement à plusieurs niveaux, mais on les a accueillis comme un vrai cadeau de Dieu, ils apportent beaucoup d’affection et une joyeuse légèreté au milieu de nous. Nous en sommes très contents. Accessoirement ils nous apportent aussi une sécurité en plus au niveau de notre maison, ce qui est également positif.

Les enfants : adaptation sans frontières

Début février c’était le début de l’année scolaire pour Chiara, Lucas et Amélie. Cette fois pour de vrai, avec des notes… et même si cette première année présente et va présenter quelques défis supplémentaires, nous constatons qu’ils se sont très bien adaptés à cette nouvelle école. Même l’écriture en portugais : Chiara par exemple a obtenu des 9/10 en rédaction ! Lucas et Amélie aussi ont des bonnes notes. Puis parfois des moins bonnes. C’est normal, il y a des domaines dans lesquels ils sont en avance et dans d’autres ils ont du retard… notamment en espagnol (et oui, encore une autre langue !). Pour le reste Lucas et Chiara ont bien trouvé leur place dans le groupe d’adolescents de l’église, nous avons même eu le plaisir de les accueillir chez nous à deux occasions

Pour Pâques ils ont participé à un camp organisé par la UPA (c’est le nom de la société des ados de l’église). Ils apprécient beaucoup les partages apportés en grande partie par le pasteur João. C’est le pasteur de la jeunesse de l’église. Lui et sa femme ont été missionnaires pendant quelques années au Kirghizistan (ils y ont appris le russe !) avec leurs deux enfants. Certainement un couple de grande valeur et avec un amour profond autant pour Dieu que pour les jeunes. Amélie est dans une autre société, celles des pré-ados, qui s’appelle l’UPJ. Elle aussi aime beaucoup y participer et a pris part à deux représentations chantées, une fois elle a même chanté un petit solo en portugais, en faisant preuve d’une très belle voix (d’accord, je ne suis pas bien placé pour être objectif… mais là c’est le musicien qui parle, pas le papa !).

Fabien et la reconnaissance du diplôme

De mon côté j’ai passé trois mois d’intense étude, en étudiant en moyenne 5-6h/j tous les jours de la semaine, parfois même les samedis, afin de retenter le Revalida que j’avais échoué pour peu au mois d’août. J’ai finalement trouvé que c’était une bonne occasion pour moi de réviser des choses que je n’avais pas revu depuis longtemps (en particulier la gynécologie et l’obstétrique) mais aussi d’apprendre de nouvelles choses (particulièrement sur les maladies tropicales et le système de santé brésilien).

 Le weekend du 17 mars nous sommes donc allés cette fois à Belo Horizonte, la capitale de notre état, l’idée étant d’en profiter également pour rendre visite à une tante et cousines de Wilma. La chaleur fut un vrai défi, même la nuit. La veille de l’examen je craignais vraiment que je n’arrive pas à fermer l’œil, ce qui aurait été assez catastrophique ayant en perspective neuf heures d’examens le jour suivant ! Chaleur, pleins de chiens qui aboyaient dans les alentour, des bruits de motos, un matelas bien dur et un coussin aussi dur que fin… il y avait tout pour bien faire ! J’ai prié le Seigneur que d’une manière ou d’une autre j’arrive à dormir. Et Il m’exauça, merci Seigneur ! Le lendemain, je me rends sur place avec une chemise a manches longues : en août, lors de l’examen à São Paulo j’avais eu très froid à cause de la climatisation… mais cette fois il n’y en avait pas, il faisait très chaud et j’étais dans une pièce de 15 mètres carrés avec une autre quarantaine de candidats… heureusement j’avais eu l’intuition de mettre dans mon sac à dos une autre chemise très fine et à manches courtes et même comme ça ce ne fut pas une mince affaire.

Mais la bonne nouvelle est que, quoi que j’attende les résultats définitifs qui ne seront publiés que le 23 mai, ayant comptés mes points d’après les réponses officielles (elles ayant été déjà publiées) je sais déjà que j’ai cette fois largement passé l’examen (je pense avoir même 15-20 points de plus que la moyenne, ayant au total à peu près 120/150 points). Je suis très content. Cela me permettra prochainement de m’inscrire pour la 2ème partie de l’examen, celle pratique, qui aura très probablement lieu en juin. Si tout va bien, je devrais donc avoir le résultat final et puis enfin mon droit de pratique pour le mois d’août et probablement je pourrai commencer à travailler dès septembre.

Petit clin d’œil de Dieu dans cette histoire : la note pour avoir la moyenne varie d’une édition à l’autre, celle de cette édition m’aurais permis, à trois centièmes des points près, de passer même au mois d’août… mais je n’ai pas pris ça mal, j’ai plutôt compris cela comme si Dieu me disait d’une certaine manière « si j’avais voulu te faire passer en août, cela aurait été chose faite, mais ce n’était pas le moment » … et j’en suis convaincu. Dieu est bon et il connaît la réalité bien mieux et bien avant nous ! C’est toujours intéressant de discerner sa bonté et sa fidélité aussi dans ce qui à première vue n’était pas la réponse espérée à nos prières.

Wilma, macarons et prières

Du côté de Wilma, elle s’investit de plus en plus dans les macarons et pense sérieusement monter une petite entreprise pour vendre ses créations. Elle continue de s’améliorer, découvrir et tester de nouvelles recettes, y intégrer des ingrédients locaux… elle commence à les faire découvrir et se faire un peu de publicité et ses premiers clients sont captivés par ses délices. L’intéressant des macarons c’est qu’il n’y a pratiquement personne qui en fait ici, c’est un long processus d’apprentissage et les gens apprécient particulièrement. C’est quelque chose qui pourrait bien marcher ici à Uberlândia. Et pas seulement du point de vue « marketing », nous avons la conviction que ces macarons peuvent contenir bien plus que de la ganache et être une occasion de proclamer des valeurs du Règne de Dieu. Mais Wilma aimerait aussi produire des gâteaux, des pains etc. sans lactose et sans gluten et avec des ingrédients plus sains que ceux qu’on utilise habituellement (surtout ici au Brésil où les sucres simples et les gras surabondent dans la pâtisserie. Là aussi il y a de plus en plus de gens qui recherchent de tels produits et peu d’offre dans la région. À suivre…

Par ailleurs, Wilma a commencé un petit groupe de prière pour femmes qui se réunit une fois par semaine chez nous. La petite taille du groupe permet un partage très personnel et les moments de prière qu’elles y vivent sont très intenses et stimulants… au point que je me suis dit que j’avais aussi très envie de faire de même et quelques semaines plus tard j’ai commencé un petit groupe de prière d’hommes. Ce qui me frappe après ces premières rencontres c’est combien nos échanges sont encourageants, ce sont les histoires de vie et le fait de voir comment Dieu agit de manière différente et surprenante en chacun, mais également « voir » l’Esprit Saint à l’œuvre en réveillant en chacun de nous des rêves qui vont dans la même direction, des rêves pour servir et contribuer à rendre cette ville un endroit où il fait bon vivre, en particulier en se mettant au service des « petits » (calme, j’y reviendrai tout en dernier !).

Visites des parents de Fabien

Entre avril et mai nous aurons le plaisir d’accueillir mes parents chez nous. Inutile de dire combien cela nous réjouit de les revoir. Ils passeront environ 1 mois ici avec nous, le « prétexte » (si jamais il en fallait un !) étant l’anniversaire des 15 ans de Chiara. Ici au Brésil la fête des 15 ans est particulièrement importante pour les filles et on fête ça comme il se doit, cela signe d’une certaine manière l’entrée de la jeune fille dans la vie adulte. Ce sera pour nous l’occasion de remercier pour la vie de Chiara et la bénir au nom du Seigneur pour qu’elle puisse resplendir de toute la lumière que Dieu a mise en elle et trouver son chemin dans sa vie.

De locataire à propriétaire ?

Enfin, nous sommes activement à la recherche d’une maison à acheter. Pour toute une série de raisons que je vous épargne ici (ce post est déjà suffisamment long pour ne pas donner envie de le lire !) nous avons compris qu’être locataires n’est pas la meilleure option ici. Donc on cherche une maison qui soit grande et avec de l’espace vert, un petit jardin et pas chère, compatible avec notre budget. Juste quelque chose de simple, comme ça ! Mais nous remettons ça dans les mains de notre Père, le créateur de l’univers à qui tout appartient et nous confions que là aussi, il sait ce qui est le mieux pour nous. À suivre…

Et pour finir

Bon, mais vous êtes peut-être en train de vous demander : oui, et l’histoire de servir les « petits » ? sans parler des oiseaux dont il est question du titre : rien à voir avec ce post !

Si vous êtes curieux, je vous laisse découvrir la suite dans la section des méditations, celle qui porte le même titre que ce post.

Merci d’avoir pris le temps de lire, pour votre amitié. Que le Seigneur vous bénisse, que sa lumière brille sur vous et éclaire votre chemin !